e n'est ni moins ni plus qu'un club d'intellectuels ou d'hommes d'affaires constituant un groupe de pression tres actif surtout pendant les periodes electorales. La lutte qu'il mene vise uniquement la satisfaction des besoins de certain de ses membres une fois que l'objectif poursuivi est atteint. A la tete des Etats sont places des presidents issus d'elections tronquees ou a la suite de coup de force. Des le depart ils sont contestes par la majorite des populations dont ils pretendent defendre les interets. Alors, tres tot, pour asseoir leur pouvoir, soit ils se livrent a des méthodes de commendement medievales, hitleriennes, franquistes, soit ils se cachent derriere des phraseologies demagogiques de democratie pour mieux endormir le peuple et le maintenir dans la misere et la pauvrete.
Depuis des decennies, certains d'entre eux sont toujours au pouvoir sans que leur Etats n'aient connu d'avancees significatives dans l'amelioration des conditions de vie de leur population. Ces dernieres croupissent dans la misere. La plupart ne dispose pas du minimum vital pour une vie decente. Elles n'ont pas acces au services sociaux de base. La frequentation des centres de sante, l'education et l'epanouissement des enfants, l'acces a l'eau potable, a l'electricite, au telephone, au infrastructures de base, etc sont compromis.
Pourtant ils sont indifferent a ce sombre tableau. Ce qui compte pour eux, c'est de rester coute que coute au pouvoir le plus longtemps possible au mepris des souffrances de ces populations. Ils trouvent des subterfuges, fomantent des situations d'insecurite pour justifier le maintien au pouvoir. Ils sont aides dans cette vision de la gestion de l'Etat par des cadres qui ont perdu toute base avec leur peuple et qui ne sont rien sans pactiser avec eux.
Aujourd'hui, pour toujours atteindre leur but, ils brandissent la necessite de la revision des constitutions. Politiciens, intellectuels et cadre africain, soyons serieux.La revision de la constitution devrait elle etre une preoccupation pour nous face a la misere dans laquelle sont plongee nos populations? Est-elle une relle preocupation de celles ci? Je crois que non. Alors pourquoi s'atacher a cette modification? Pour toujours realiser le vil dessein? Il y a plus important et plus serieux a faire. Attachons nous aux taches de developpement pour sortir nos populations de la pauvrete, de la misere, de l'analphabetisme et du sous developpement. Si les constitutions comportent des dispositions qui meprisent les libertes individuelles, ne reconnaisent pas les droits des minorites, garantissent le parti unique et ne mentionnent pas sans equivoques l'obligation de l'alternace a la tete de l'Etat, alors, il faut reviser pour faire sauter ces verrous. Que X ou Y soit la ou non, un pays sera toujours dirige. Personne n'est indispensable a aucun poste de reponsabilite. Notre vie sur cette terre est ephemere et ca ne sert non plus a rien de s'accrocher a un pouvoir ephemere. Le vent passe, l'herbe seche, le pays sera toujours gouverne. A quoi sert il de laisser un homme s'eterniser au pouvoir? A rien d'autre qu'a celui de cultiver le reigne de l'arbitraire, de la routine, de l'incompetence, de la gabegie, de l'hegemonie, de la dictature, etc. Comme l'a si bien dit le journaliste emerite guineen, Siraju Diallo (Paix pour son ame) <Peu importe que le chef soit bon ou mauvais, intelligent ou ignorant, travailleur ou paresseux. Si aucun mecanisme ne limite son pouvoir, il versera dans l'anarchie et la dictature. C'est une loi a laquelle l'Afrique ne saurait echapper>.
AKPADO Lucien
(Prière bien vouloir me référencier si partie ou tout l'article est utilisée a des fins publiques)
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